Comme on le raillait [Aristippe] sur le commerce qu'il avait avec la courtisane Laïs : il est vrai, dit-il, je possède Laïs, mais Laïs ne me possède pas |
ROLLIN
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Hist. anc. liv. XXVI, I, 2, 1 |
posséder |
Térence n'est pas possédé de ce démon-là |
DIDEROT
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Sur Térence |
démon |
Il dansait en vrai possédé |
HAMILTON
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Gramm. 8 |
possédé, ée |
J'ai affaire à un extravagant, à un possédé |
LESAGE
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Turcaret, II, 3 |
possédé, ée |
Je ne me possède plus, je suis au désespoir |
LESAGE
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Turcaret, v, 14 |
posséder |
Possédé du démon de la propriété |
GRESSET
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Méch. II, 7 |
propriété |
....que ce démon brouillon dont il est possédé |
MOLIÈRE
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l'Étourdi, V, 2 |
brouillon, onne [1] |
Homme qui possède.... cosmométrie, géométrie |
MOLIÈRE
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Mar. forcé, 6 |
cosmométrie |
Ainsi qu'un possédé que le prêtre exorcise |
BOILEAU
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Sat. IV |
exorciser |
En me voyant lui faire des yeux de possédé |
ROUSSEAU
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Conf. III |
possédé, ée |
Mais ne peut-on savoir le mal qui te possède ? |
RÉGNIER
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Dial. |
posséder |
D'un fanatisme ardent le peuple est possédé |
DELAVIGNE
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Vêpr. sicil. II, 2 |
posséder |
Mais pour guérir le mal qu'il dit qui le possède.... |
MOLIÈRE
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Éc. des f. II, 6 |
que [1] |
Esprits oisifs, que le vice possède |
ROTROU
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Vencesl. I, 1 |
vice [1] |
Possédé de Dieu et abîmé dans la gloire |
BOSSUET
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Culte. |
abîmé, ée |
Saül succombe au mal qui le possède ; L'anéantissement à ses fureurs succède |
SOUMET
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Saül, II, 4 |
anéantissement |
Mets enfin quelque borne au mal qui me possède |
CORNEILLE
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Cid, I, 2 |
borne |
Il se possède assez pour ne pas s'éblouir de son bonheur |
HAMILTON
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Gramm. 11 |
éblouir |
C'est une chose horrible de sentir s'écouler tout ce qu'on possède |
PASCAL
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Pensées, part. II, 17 |
écouler (s') |
On est jaloux de ce qu'on possède et envieux de ce que possèdent les autres |
D'ALEMBERT
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Synon. Oeuv. t. III, p. 320, dans POUGENS |
envieux, euse |
L'on possède à la fois la force et la flexibilité de l'esprit |
PASCAL
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Amour. |
flexibilité |
Non qu'il ne me soit grief que la terre possède Ce qui me fut si cher |
MALHERBE
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VI, 18 |
grief, ève [1] |
Je possède jeune maîtresse Qui va courir bien des dangers |
BÉRANGER
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Ma dern. chanson. |
maîtresse |
C'est une chose horrible de sentir s'écouler tout ce qu'on possède |
PASCAL
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Pens. XXIV, 16 bis, éd. HAVET. |
posséder |
Qui vit content de rien possède toute chose |
BOILEAU
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Épître v. |
posséder |
Les justes ont possédé leur âme dans la patience |
MASSILLON
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Avent, Affl. |
posséder |
Mon coeur.... N'ose déplaire aux yeux dont il est possédé |
CORNEILLE
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Poly. I, 1 |
posséder |
Dieu permet que le monde nous possède un certain temps |
MASSILLON
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Carême, Dégoûts. |
posséder |
Trop de prévention peut-être me possède |
VOLTAIRE
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Tancr. II, 1 |
posséder |
Et l'on sait qu'un grand coeur se possède en tout temps |
CORNEILLE
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Perthar. III, 3 |
posséder |
Celui qui ne se possède point dans les dangers.... |
FÉNELON
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Tél. XI |
posséder |
Il possède en un degré louable la vertu prolifique |
MOLIÈRE
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Mal. imag. II, 6 |
prolifique |
Je n'en suis proprement [des biens que je possède] que l'économe et le dispensateur |
BOURDALOUE
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Exhort. Char. env. les pauv. t. I, p. 6 |
proprement |
Saint Paulin vit un possédé qui marchait la tête en bas comme un antipode |
VOLTAIRE
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Phil. III, 297 |
antipode |
Le fer, le plus destructible des métaux, possède une ténacité qui se rapproche beaucoup de celle de l'or |
BONNET
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Contempl. nat. 3e part. ch. 4 |
destructible |
Il brûle d'un feu sans remède, Moins riche de ce qu'il possède, Que pauvre de ce qu'il n'a pas |
ROUSSEAU J.-B.
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Odes, II, 9 |
pauvre |
Il me semble que M. de Mairan possède en profondeur ce que M. de Fontenelle avait en superficie |
VOLTAIRE
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Lett. Thiriot, 14 juin 1769 |
superficie |
Notre malade est attaqué, affecté, possédé de cette sorte de folie |
MOLIÈRE
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Pourc. I, 11 |
affecté, ée |
Le ton d'un homme qui possède au plus haut degré le don de plaire et le sentiment exquis des convenances |
BARTHÉLEMY
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Anach. ch. 61 |
convenance |
Quand l'homme se possède, et que les créatures N'ont aucunes douceurs qui puissent l'arrêter |
CORNEILLE
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Imit. I, 25 |
douceur |